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Interview de Camille LELLOUCHE avant son passage au Palais des Congrès

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Camille Lellouche s'est confiée avant son spectacle qui aura lieu le 16 novembre au Palais des Congrès Montélimar.

Quel est votre parcours ?
La musique est ma première passion, je chante depuis mes 4 ans. Après mes études, j'ai travaillé 10 ans dans la restauration, en tant que cheffe de rang, c’est là que j’ai rencontré Rebecca Zlotowski. En 2012, j'ai joué dans mon premier film "Grand Central", avec lequel j'ai monté les marches du Festival de Cannes. J'ai démarré sur les réseaux sociaux, en 2005, j'ai participé à The Voice, j'ai décroché une place en demi-finale. Dans le même temps, j’ai posté ma première vidéo : la cousine de Kim Kardashian. Grâce à elle, j'ai fait le buzz. Et puis je suis montée sur scène, avec un premier one woman show, à Marseille d'abord, puis en tournée, et à Paris. J’ai beaucoup travaillé, écrit, joué, répété. Le 16 janvier prochain, je réaliserai un rêve, jouer sur la scène de l'Olympia.

On doit souvent vous parler de votre nom de famille... Pourtant tout n'a pas toujours été facile pour vous ?
Comme je le dis souvent, je ne suis ni la fille de Claude, ni la soeur de Gilles. J'ai grandi à Vitry-sur-Seine et mon père s'appelle Jacques.

Actrice, humoriste, chanteuse... vous avez du mal à choisir ? Vous arrivez à concilier les 3 ?
Oh oui, et je refuse de choisir. J'ai fait 20 ans de piano, je chante depuis plusieurs années, je joue la comédie. Sur scène, je ne m’interdis rien, j'aime mélanger les disciplines. C’est très français de vouloir mettre les artistes dans une case, d’avoir du mal à accepter que l’on puisse faire plusieurs choses : chanteuse, comédienne, humoriste… Or, moi, je fais les trois, pourquoi ne pas les mettre dans un spectacle ?

Un petit mot sur votre passage dans The Voice saison 4 ? C'était une expérience fabuleuse ; à l'époque j'avais décidé d'arrêter les castings, un ami m'a convaincu, je m’étais dit que ce serait le dernier casting. J'ai beaucoup appris : gérer l'angoisse du direct par exemple ; j'ai fait des rencontres d'exception, une tournée dans toute la France.

Avez-vous le sentiment de faire partie des pionnières de l'humour féminin, dans la lignée des Muriel Robin, Anne Roumanoff, Florence Foresti et plus récemment Laura Laune, Blanche Gardin... ou le fait d'être une femme ne pose pas plus de difficultés pour s'imposer ?
Le traitement et la critique ne sont pas les mêmes pour les hommes et pour les femmes. Il y a encore du travail … Un mec qui dit "bite, couille", ça va choquer, mais les gens vont rire. Une fille qui tient les mêmes propos va être taxée de "vulgaire, pas drôle, pas distinguée" J’assume être un peu grossière,mais je ne suis jamais vulgaire, la nuance entre ces deux mots est importante. Il y a donc encore des barrières. Mais j'essaie - à mon niveau - d'en faire tomber.

Parlez-nous de votre spectacle.
Sur scène, je chante et je joue du piano, je ris avec le public, je bouge beaucoup, c'est à la fois drôle, rythmé et émouvant. J'interprète une galerie de personnages, des femmes de milieux différents, toutes confrontées à la solitude. La bobo, la michto, la routière… Il y a aussi un personnage avec une vie dramatique. A travers elle, j’évoque les violences faites aux femmes, un sujet qui me tient beaucoup à coeur. Etre sur scène c'est viscéral pour moi, faire rire et passer des messages aussi.

C'est quoi le profil de votre public ?
Il n'y a pas de profil type, pas d'âge précis, le public est très varié, des jeunes femmes, des mamans, des couples, des familles, des bandes de copines. J’ai écrit ce spectacle pour que tout le monde se marre, et si les femmes ont été les premières à venir me voir, le frère, le mari, l'entourage, tout le monde a suivi. Aujourd’hui, mon public a entre 15 et 65 ans.

Montélimar ça vous évoque quoi ?
Le nougat, la douceur, le soleil !

Vous êtes déjà venu sur la scène du Palais des Congrès Charles Aznavour, un souvenir ?
C’était un super moment comme à chaque fois que je me retrouve devant mon public.

C'est quoi votre regard sur les réseaux sociaux ? Vous qui les utilisez largement, remplaceront-ils la scène réel avec un spectacle virtuel ?
C'est un outil de travail formidable, un espace de liberté, de création, une manière de s'exprimer et de communiquer avec le public. Cela permet une proximité, et de la spontanéité, en ce qui me concerne. En revanche, cela ne pourrait jamais remplacer un spectacle vivant.

Sur l'affiche de votre spectacle, votre visage est recouvert d'Emojis (Émoticônes), quelle en est la signification ?
Je vous laisse deviner ! C'est le symbole de notre quotidien, nous sommes tous très connectés, vous, moi, c’est le symbole de mon histoire aussi : des réseaux sociaux à la scène. Par ailleurs, les Emojis sont le reflet de nos émotions. Et je trouve cela joyeux et plutôt esthétique, non ?

Un petit mot pour convaincre les derniers indécis de venir vous voir ?
Venez, on va rire ensemble; s'amuser, chanter et s'aimer !

billetterie : points de vente habituels et office de tourisme Montélimar

CamilleLellouche - Cigale02.19 (c) Laura Gilli -20